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Né à Paris en 1927 et décédé le 17 juin 2013, Daniel Lander, outre ses métiers d’écrivain, poète et réalisateur de nombreux films TV fut un peintre d’exception.

Familier de Jean Cocteau à l'époque du Palais Royal, Daniel LANDER vivait sous l'influence positive du poète qui ne cessait de l'encourager à écrire et à peindre.

Familier de la Rive gauche où il vécut, il arpentait dans les années 60 les galeries de Saint-Germain où il faisait ses premières acquisitions d'objets archéologiques et d'arts primitifs dans lesquels il trouvait une influence métaphysique.

Ses oeuvres relèvent d'une véritable création, elles reflètent sa hantise du temps et la vulnérabilité de l'individu face à l'univers.

Ses œuvres, très recherchées, sont réparties dans plusieurs collections privées, tant en France qu’à l’étranger.

En évoquant Daniel Lander et son oeuvre, le grand romancier et poète Robert Sabatier affirmait : “Si esthète il y a, serait-il celui du “quotidien langage parlé” ? Après tout, il y faut beaucoup d'art. Mais cela n'empêche pas ce poète de s'évader dans l'imaginaire à la recherche de quelque secret perdu. Qu'il s'agisse de vie et de mort, de quotidienneté et de durée, la chaleur est présente, la sympathie, la spontanéité.”

L’éditeur, poète et amateur des arts Alain Breton dira de sa peinture : “c'est Courbet contre Balthus”.

Pour le poète Christophe Dauphin : “Daniel Lander est relié au sensible, au tragique de l'existence, comme à l'angoisse de la fuite du temps.”

Cotation Artprice, Drouot, etc...